
Lorsque le conducteur d'un véhicule accidenté est sous l'influence de l'alcool, la question de l'indemnisation par l'assureur se pose. Selon les récents arrêts de la Cour de cassation, l'assureur doit indemniser tant que le conducteur alcoolisé n'est pas le titulaire de l'assurance. Cet article explore les implications de cette jurisprudence, les conditions d'indemnisation et les cas concrets, offrant des éclaircissements essentiels pour les assurés confrontés à un sinistre. Ne manquez pas ces informations cruciales pour protéger vos droits en matière d'assurance !

Il est fréquent que le conducteur impliqué dans un accident soit le titulaire de l'assurance responsabilité civile ou de la couverture omnium. Cependant, il arrive également qu'un membre de la famille, un enfant ou un proche du propriétaire soit au volant au moment du sinistre. Cela soulève une question cruciale : l'assureur va-t-il accepter de dédommager si cette personne avait consommé de l'alcool ?
L'avocat spécialisé dans le droit routier, Renaud Vanbergen, est formel sur ce sujet. Selon lui, « suite à plusieurs arrêts de la Cour de cassation, un assureur ne peut refuser d’indemniser un assuré en omnium que si c’est lui qui était alcoolisé ». Cela signifie que l'assureur est tenu d'indemniser si le conducteur est un membre de la famille ou un employé utilisant un véhicule de société, même s'il a été impliqué dans un accident sous l'influence de l'alcool.
Les arrêts récents de la Cour de cassation commencent à avoir un impact sur la pratique des assureurs. Renaud Vanbergen a noté une augmentation des cas similaires : « J’ai été contacté par six clients depuis le début de l’année dont la demande d’omnium avait été rejetée par leur compagnie d’assurances ». Grâce à ces décisions judiciaires, il est probable que ces affaires se règlent plus souvent à l'amiable.
Un point essentiel à retenir est que, même en cas d'accident impliquant un conducteur alcoolisé, l'assureur doit prouver qu'il existe un lien causal entre l'accident et l'abus d'alcool. Un exemple pertinent est celui d'un client de Vanbergen : bien qu'il ait dépassé la limite d'alcool, son véhicule avait glissé sur une couche de feuilles et d'eau. Dans ce cas, l'accident aurait pu se produire même si le conducteur était sobre.
AG Insurance a confirmé que l'indemnisation ne peut pas être refusée uniquement sur la base d'une intoxication. La porte-parole, Laurence Gijs, a précisé que deux conditions doivent être remplies pour qu'AG n'intervienne pas en omnium : une intoxication de plus de 1,5 g/l de sang et un lien causal entre les dommages et l'intoxication.
Ethias, de son côté, rappelle ses conditions générales concernant les formules d’omnium ou de mini-omnium. Selon leurs règles, toute demande d'indemnisation peut être refusée si l'assureur démontre un lien de causalité entre le sinistre et l'état d'imprégnation alcoolique du conducteur. Pour Ethias, le seuil d'alcool est fixé à 0,8 g/l de sang, et cela s'applique également à la conduite sous l'influence de stupéfiants.
En résumé, la question de l'indemnisation en cas d'accident impliquant un conducteur alcoolisé est complexe. Les décisions récentes de la Cour de cassation offrent une protection aux assurés, même lorsque le conducteur n'est pas le titulaire de l'assurance. Il est donc essentiel de connaître ses droits et de comprendre les conditions d'indemnisation de votre assureur.
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